Je vais y réfléchir...
Relation amicale dont je ne peux me permettre d'affirmer quelles en seront évolution et issue... Sinon je serais devin, ce qui n'est pas le cas.
Pour information, je ne suis pas une planche à billets... je le regrette certainement mais il en est ainsi.
Balades des mots pour composer des ballades
Le bel amant....
Comme tout bel amant,
Nous nous devons d'être galants,
Envers celle qui est notre maîtresse,
Source intarissable de tant de tendresse.
Confidente de nos tourments,
Nous lui chuchotons tous nos malheurs,
Elle qui nous garde dans son coeur
S'offrant à nous si gentiment.
Nous la couvrons de caresses,
La considérant notre déesse,
Avec son éternelle bonne humeur
Elle nous en offre du bonheur !
Mais sommes-nous à la hauteur
De ce que réclame son grand coeur,
Nous autres, pauvres amants,
Insatisfaits comme le sont les enfants.
Nous ne savons jamais donner
A celle que nous croyons aimer,
C'est ainsi que nous l'avons perdue
Celle qui nous a souvent défendue.
Tout autre...
À vous, ma belle et charmante inconnue,
Vous qui m'avez souhaité la bienvenue,
Vous dont j'espère la lumineuse venue,
Vous, avec qui mes silences se sont tus.
Belle, merveilleuse femme étendue devant l'âtre,
Vous êtes celle pour qui le coeur d'un homme peut battre,
Ne le laissant plus seul avec ses tourments, se débattre,
Lui, qui pour vous protéger, aura raisons de combattre.
N'avez-vous donc jamais rêvé de telles espérances,
Celles de mettre un terme à toutes ces errances,
Offrir au gentilhomme enfin une ferme renaissance,
Qui vous témoignera avec affection sa reconnaissance.
Mais que n'est-il pas parfois inconscient,
Cet homme dont le coeur put être déficient,
À poser son regard sur une belle qu'est autrui,
Sans se soucier de celle qui ne voit que lui.
Conseils...
Comment faudrait-il faire
Pour aborder une mégère,
La charmer pour lui plaire
Sans qu'elle ne déclare la guerre.
Lui dire de jolis mots,
Qui comme un concerto
Lui rend son c%u0153ur tout chaud
Qu'elle en oublie ses maux.
La voilà qui se présente,
Ma belle insouciante
Ne semblant pas mécontente
De sa beauté insolente.
Par ses beaux yeux charmeurs
Qui expriment tant son humeur
Je dois atteindre son c%u0153ur
Sans éveiller sa ranc%u0153ur.
Avec galanterie il me faut ruser,
Avec courtoisie, ne pas l'abuser
Avec diplomatie, ne pas être refusé,
Sans qu'elle pense être désabusée.
Un mot, un geste à cette adorable
Aux traits parfaits, elle, si désirable
Qu'elle chagrine les enviables,
Éternelles commères irrécupérables.
Fille de grande noblesse,
Je l'enveloppe de tendresse
La couvre de mille caresses,
Me les rendant avec hardiesse.
Authentique déesse,
Véritable princesse,
Ce n'est plus une diablesse
Mais une sublime maîtresse.
Si vous êtes coiffée d'un couvre-chef...
Vous voilà coiffée joliment, à la mode Gavroche,
Sensible que vous êtes à ma douce approche,
Que je ne permettrais assurément pas de vous faire,
Si mon regard sur votre pure beauté, vous indiffère.
Comme tout sieur qui pense honnêtement être bon prince,
Osant poser son pied en votre charmante province,
Je ne peux m'empêcher vous faire admirer mes yeux doux,
Pour obtenir de vous, le couchant de votre aimable courroux.
Non seulement ma croyance en un coeur de noblesse,
Me permet de vous entreprendre, et ce avec hardiesse,
Et supposant que je sois encore bel et bien charmant,
J'ose vous dévoiler, aussi, ma plus ferme intention,
Celle d'être pour toujours votre éternel bel amant,
Celui qui, pour vous, n'aura que de sensuelles attentions.
Mais voici la venue de mon cher compère,
Si souvent dénommé, non pour vous déplaire,
Le maître incontesté de tous les mauvais tours,
Qu'il eut pus faire à bon nombre de troubadours.
Le nom qu'il porte fièrement est Diablotin,
Illustre personnage que ce cabotin,
Usant du plumage, abusant du ramage,
De quoi vous faire bien de succulents fromages.
Il me conseille dans les désirs, de mes mains baladeuses
Vous offrir bien des plaisirs qui vous rendraient heureuse,
Sans pour autant, détourner mes claires et curieuses prunelles,
Des autres jolies dames abritées de leurs fines ombrelles.
Je connais ce cher sire, un sournois et fieffé coquin,
Qui voudrait que je vous laisse à votre triste destin,
Pour m'occuper davantage de bien d'autres maîtresses,
Les couvrant de caresses, de doux baisers, de tendresse,
Et vous, si souvent délaissée dès l'aurore jusqu'au couchant
Vous n'hésiteriez pas à entrer définitivement au couvent.
Demeurer...
Après maintes aurores vécues,
Et tant d'ennemis vaincus,
D'eux, cette mortelle blessure,
De ma vie, la dernière mesure,
La vieillesse ne me connaîtra pas,
D'elle dont on ne revient pas.
Voici devant moi mon couchant,
Celui qui, demain, à mes enfants,
Leur offrira tristesse et solitude,
Elles qui modifieront leur attitude.
De tous ces éternels combats,
Longs chemins vers le trépas,
Que de victoires durant ces années,
Et si peu de gloire pour les âmes damnées.
Décrépitude pour ceux qui ont vécu
Des habitudes qui les ont convaincus
Qu'il est mieux de ne pas faire l'Histoire
Que mourir si tôt pour en garnir la mémoire.
Les soumis n'auront jamais l'honneur
De choisir librement le jour et l'heure
De quitter, à leur consciente convenance,
Le monde sinistre des lugubres espérances,
Celui de continuer à vivre encore un peu
Avec le fardeau qui vous rend moins heureux.
Telle est la vieillesse, dame d'un autre âge,
Qui un jour vous fera à jamais tourner votre page.
Pour vous, ma Belle,
Je demeure votre rebelle.
Envoyer un message |
Bloquer ce profil |
Profil inapproprié?
Envoyer un message |
Bloquer ce profil |
Entrevue inappropriée?